Cinquième jour de campagne : Anicet-Georges Dologuélé au contact des citoyens et face aux médias internationaux
Bangui, mercredi 17 décembre 2025
Le candidat n°7 à l’élection présidentielle, Anicet-Georges Dologuélé, a poursuivi ce mercredi ses activités de campagne sur un double registre : proximité avec les citoyens et clarification de son parcours devant les médias internationaux.
Dans la matinée, le président de l’URCA s’est rendu au quartier SICA 2, où il a pris part à une causerie citoyenne réunissant jeunes, aînés et leaders communautaires. Dans un échange direct et sans filtre, il a présenté ses 25 engagements pour réparer une Centrafrique éprouvée, répondant aux préoccupations liées à l’emploi, à la sécurité, à l’éducation et aux conditions de vie. Les échanges ont été marqués par une écoute attentive et une forte adhésion des participants, témoignant d’un besoin profond de changement et de repères clairs.
En début d’après-midi, Anicet-Georges Dologuélé s’est ensuite prêté à un entretien approfondi avec les médias internationaux, notamment Deutsche Welle et BBC. L’interview, dense et sans concession, a permis d’aborder à la fois l’homme, son parcours, sa vision politique et les principales polémiques entretenues par ses détracteurs.
Interrogé sur certaines accusations récurrentes – notamment l’étiquette infondée de « Monsieur 10 % », les arriérés de salaires ou encore l’affaire Madoff liée à son passage à la BDEAC – le candidat a répondu avec calme, précision et rigueur, rétablissant les faits et dissipant les amalgames. Les questions de sécurité, de la présence du groupe Wagner et des orientations de son projet de société ont également été abordées avec clarté et sens des responsabilités. Une interview qui, de l’avis de nombreux observateurs, a remis les pendules à l’heure.
Pour clore cette cinquième journée de campagne, Anicet-Georges Dologuélé et son épouse se sont rendus dans le quartier Gbakondjia, au plus près des réalités quotidiennes. Au marché, les femmes ont exprimé leurs inquiétudes face à la vie chère et à l’avenir incertain de leurs enfants. Le candidat a pris le temps de les écouter, de dialoguer et de réaffirmer son engagement à améliorer concrètement leurs conditions de vie.
Une fois encore, la vague bleue a déferlé, portée par une mobilisation spontanée et une ferveur populaire visible. Dans ce secteur de Bangui comme ailleurs, l’espoir renaît, nourri par la conviction que l’alternance est possible et que le changement peut devenir réalité.
Lydie NZENGOU KOUMAT GUERET
Directrice Nationale Adjointe, Chargée de la Communication et des Médias