Le Parti

L’Union pour le Renouveau Centrafricain (URCA) est un parti politique Centrafricain fondé par Anicet Georges DOLOGUELE le 25 Octobre 2013 à Bangui.

L'Union pour Renouveau Centrafricain est un mouvement citoyen qui poursuit une ambition : Remettre les Centrafricains au cœur de la vie politique. Ce mouvement n’est pas une addition d’individus, mais le rassemblement de personnes engagées, des Rénovatrices et Rénovateurs, qui partagent un socle de valeurs et la volonté de transformer la République Centrafricaine et la mettre sur les bons rails .





L'URCA est un Parti Républicain, tourné vers le Progrès et ouvert à tous les Centrafricains qui désirent œuvrer pour le développement socio-économique de leur pays. Il se veut un creuset de l’unité et fait appel à tous ceux et celles qui ont foi en l’avenir de la République Centrafricaine.

Notre programme de société baptisé Renouveau, a pour priorités la reconstruction du tissu social national, l’organisation des forces de défense et de sécurité, la consolidation de la démocratie, le redéploiement de l’administration sur le territoire national, l’économie dynamisée en plaçant le secteur privé à l’origine de la création des richesses au centre des préoccupations de l’État, le renouvellement du système éducatif.


En 2013, le paysage politique centrafricain comptait une cinquantaine de partis politiques. La question était de savoir à cette époque : quel intérêt y a-t-il à créer un énième parti politique ?

La principale motivation fut le constat d’échec de toute la classe politique centrafricaine depuis l’accession du pays à l’indépendance nationale.

En effet, le bilan de nos soixante ans d’indépendance est accablant. Aujourd’hui encore, plus de 70% de nos concitoyens souffrent d’une pauvreté chronique multidimensionnelle. Les inégalités sociales sont insupportables. Sur le plan politique et sécuritaire, les dirigeants sont incapables de trouver un consensus chaque fois qu’il s’est agi de trouver les solutions internes à nos problèmes et a toujours fait recours à un arbitre extérieur. Le dernier exemple en date est la signature de l’Accord Politique de Paix et de Réconciliation de Khartoum entre le Gouvernement et les Groupes Armés, dont son échec est constaté par le peuple centrafricain. La multiplication de ces recours durant les deux dernières décennies a de facto placé notre pays sous la tutelle de la communauté internationale. Le comble est que plus de 80% du territoire échappe au contrôle de l’Etat. Il s’en suit que la République Centrafricaine est le ventre mou de l’Afrique Centrale et figure parmi les 10 pays les plus pauvres au monde.

 Devant la déliquescence de l’Etat qui s’est accélérée depuis le 24 mars 2013 et s’est aggravée sous le mandat du Président élu en 2016, des Centrafricaines et des Centrafricains se sont plus que jamais sentis interpellés, ont pris conscience de leurs responsabilités individuelles et collectives et ont décidé de rompre avec un passé douloureux, d’infortune et de mal gouvernance en s’engageant résolument pour le Renouveau Centrafricain. Telle est la raison d’être de l’Union pour le Renouveau Centrafricain (URCA) en tant que formation politique ayant pour vocation de rassembler toutes les Centrafricaines et tous les Centrafricains sans distinction d’ethnies, de religions et de sexes au tour de l’essentiel qui les unit à savoir, la paix, la réconciliation nationale et le développement de leur pays.

Fort des leçons des échecs du passé dont la liste des promesses et des programmes de société non réalisés est longue et qui ont précipité le pays dans le gouffre, et d’un quinquennat désastreux après le retour à l’ordre constitutionnel en 2016, ces Centrafricaines et Centrafricains ont opté pour une société centrafricaine démocratique, juste et prospère où chacun prendrait en main son destin national dans la fraternité, la concorde, le dialogue, le respect des valeurs et des lois et donc d’une société où la dignité de la personne humaine et le bien-être collectif seront des réalités palpables au quotidien.

C’est ce qui justifie le choix pour l’URCA d’une idéologie de « Libérale » au service de l’homme centrafricain. A la différence des partis politiques qui n’affichent pas clairement leur idéologie ou qui en font juste un slogan, l’URCA fonde clairement son existence sur une base idéologique libérale.


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