Intervention du Conseiller Issene YANGUE lors de l'Université d'été URCA Europe 2024

Thématique: Les nouveaux défis à relever dans le contexte politique centrafricain et les perspectives d’avenir.

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Thématique 8

Les nouveaux défis à relever dans le contexte politique centrafricain et les perspectives d’avenir

Le concept d’un monde unipolaire instauré au lendemain de la seconde guerre mondiale avec l’hégémonie des Etats-Unis et de ses alliés de l’Organisation du traité de l‘Atlantique Nord (OTAN) est désormais remise en question par d’autres puissances économiques et militaires comme le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud qui se sont constitués au sein d’une organisation des pays dits du « BRICS » pour offrir une autre alternative en promouvant une reconnaissance multipolaire des équilibres économiques et politiques mondiaux.

Cette rivalité de pouvoirs ou d’influence sur un territoire donné comme le nôtre entre grandes puissances ou par bloc interposé s’est traduit par une crise géopolitique, elle semble se jouer sans la république centrafricaine quand bien même une partie se joue sur notre terre. Malgré tout, la République centrafricaine pour une question de survie doit relever un certain nombre de ces défis.

Quels sont ces défis et les perspectives ?

Ces défis sont nombreux mais nous avons énuméré certains qui nous paraissent important et essentiels pour un Etat comme le nôtre.

Quant aux perspectives a venir ils ne sont rien d’autres que préparer le pays au monde de demain

Ainsi nous avons :

I- Le défi sécuritaire et de l’instabilité politique.

II- Le défis de la bonne gouvernance et des réformes institutionnelles.

III- Le défi de la souveraineté nationale et des relations internationales.

IV- Le défi Economique et du développement.

Il convient de vous dire chers invités qu’il ne suffit pas seulement des les énumérer mais aussi de dire comment les relever.

Pour que ces défis soient relevés,

Il faudrait placer l’Homme centrafricain au centre de ces défis.

Pourquoi avons-nous peur de nos fils, filles intellectuelles de notre cher patrie.

Mais avant d’aborder ces défis qui se posent à notre pays, ne serait-il pas logique de se poser un certain nombre de questions relatives à ce que l’on peut appeler par opposition les défis fondamentaux ?

Qu’en est-il des « défis fondamentaux ? » A-t-on pu ou su relever ces défis ?

Lorsque nous parlons de ces défis, nous parlons de l’eau potable pour faire simple. A-t-on réussi à donner de l’eau potable aux centrafricains ? De l’électricité ? Des écoles ? A-t-on fini avec les structures de bases ?

A-t-on déjà transformé nos pistes et routes poussiéreuses en bitume et goudrons ? A-t-on réussi après 64 ans d’indépendance à désenclaver notre pays ? Et qu’avons-nous faits des objectifs du millénaire ?

Avons-nous déjà éradiqué l’extrême pauvreté et la faim ? Assurer l’éducation primaire pour tous ? Promu l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes ? Réduit la mortalité infantile ? Améliorer la santé maternelle ? Achever la lutte contre les épidémies du VIH/SIDA ? Mis en place d’un partenariat mondial pour le développement ?

Voilà que viennent se poser à nous de nouveaux défis aussi importants et aussi urgents à résoudre. Peut-on relever ces défis que j’appellerai les défis de la modernité ou tout simplement les défis pour la modernisation de notre pays.

En raison du retard que notre pays a pris, du fait que nous n’avions pas su ou pu résoudre les premiers défis auxquels nous avions été confrontés, notre pays ne se retrouve-t-il pas aujourd’hui être confronter à relever en même temps les défis fondamentaux et les nouveaux défis

Peut-on lancer le défi de la haute technologie, de l’intelligence artificielle en l’absence des structures de base pour ne citer que l’accès à l’électricité ?

Le manque de personnel qualifié ? A tous les niveaux et dans tous les secteurs se posent le problème de ressources humaines. Comment rattraper le retard accumulé ? Ne faille-t-il pas garantir assez rapidement la mise en place des structures de bases sur lesquelles viendraient se fixer les premiers jalons pour la modernisation du pays ?

I Le défi sécuritaire

Vous conviendrez aussi avec moi « qu’il n’y a pas de liberté sans sécurité, et il n’y a pas de sécurité sans respect des libertés »

Ça ne peut se réaliser que s’il y’a une volonté politique des gouvernants avec

1- Un dialogue et un accord de paix inclusif et solide

Sur ce point, il faut rappeler que l’opposition centrafricaine y compris L’URCA avait demandé au pouvoir en place d’organiser un dialogue inclusif qui tient compte de toutes les forces vives de la nation et les parties prenantes pour fournir à toutes les parties des garanties sur des revendications précises dans le seul but de ramener la paix durable.

Cette demande avait été rejeté par le pouvoir.

Qu’est ce qui est découlé de l’accord de Khartoum ?

- Les groupes armés ont repris les armes

- L’armée centrafricaine bien que l’effectif a été porté à 18000 hommes selon le pouvoir n’arrive pas éradiqué ces groupes armés.

- Cette même armée par manque de moyen raquette la population dont ils sont censés de protéger.

- Bien qu’il y’a la présence des forces de Wagner la situation reste inchangée

2- Engager le programme de désarment, démobilisation et réintégration sur la base de cet accord.

Le programme de désarmements qui devait se faire par des forces nationales (FACA), conventionnées ou régulières, ont été confié au Wagner qui humilient nos forces sur le terrain.

A l’heure actuelle ce programme ne sait même pas exactement le nombre d’armes existant dans chaque région ou chaque localité pour pouvoir entamer le désarmement.

3- Renforcer la capacité des forces de sécurité nationale et rénover les infrastructures militaires.

Ce point nous amène à nous poser des questions qui demeure sans réponse, mais nous les posons quand même :

1- Que devient le camps Henry IZAMO ?

2- Que devient le camps Fidel OBROU ?

3- Que devient le camp KASSAI ?

En parlant de cela nous voulons vous faire comprendre que notre armée ne dispose d’aucun

Caserne digne de ce nom.

1- La logistique de notre armée est dérisoire

2- La formation ne répond pas aux exigences opérationnelles.

3- Manque de moyen de communication adéquat pour améliorer l’efficacité des interventions.

Que le recrutement se fasse sur toutes les régions pour avoir une armée nationale

4- Coopération internationale pour la sécurité

Nous sommes favorables pour une coopération internationale pour la sécurité

Présentement nous avons sur le sol Centrafricain :

1- 14000 hommes casques bleu, 1300 hommes forces Rwandaise,1500 hommes des forces africaines et les mercenaires Wagner.

2- Toutes ses forces devaient contribuer à rétablir la paix dans le pays mais force est de constater que certains de ses forces veulent coloniser notre chère patrie.

II Le défi de la bonne gouvernance et de réforme des institutions

Une définition assez simple et compréhensible nous ai donné à ce sujet par le dictionnaire et permettez que je vous en fasse ici la lecture : « la bonne gouvernance est le processus par lequel les institutions publiques conduisent des affaires publiques, gèrent des ressources publiques et garantissent la réalisation des droits de l’homme sans abus ni corruption, et dans le respect du droit ».

Autrement dit la bonne gouvernance est ce principe qui repose sur le fonctionnement d’institutions fortes et efficaces. Ces institutions s’appuient elles-mêmes sur un ensemble de mesures, de règles, d’organes de décisions, d’information et de surveillance qui permettent d’assurer le bon fonctionnement et le contrôle de l’Etat, d’une institution, d’une organisation publique ou privée

Koffi ANNAN l’ancien secrétaire général des nations unis paix à son âme, disais à ce sujet je le cite :« La bonne gouvernance’ c’est la transparence dans les actions’ la responsabilité dans les décisions et l’équité dans le traitement de tous les citoyens » fin de citation.

Pour ce défi il faut mettre des mécanismes en place pour sa réussite. A savoir :

1. Renforcement des institutions démocratiques :

• Indépendance judiciaire : Garantir l'indépendance du système judiciaire pour assurer que la loi est appliquée équitablement et sans ingérence politique.

• Transparence et responsabilité : Mettre en place des mécanismes pour que les institutions publiques rendent des comptes et soient transparentes dans leurs actions.

2. Protection des libertés fondamentales :

• Liberté d'expression : Assurer que les citoyens peuvent s'exprimer librement sans crainte de représailles, tout en luttant contre les discours de haine.

• Liberté de presse : Garantir une presse libre et indépendante, essentielle pour surveiller les pouvoirs et informer le public.

3. Promotion des droits économiques, sociaux et culturels :

• Accès à l'éducation et à la santé : Faire de l'accès à une éducation de qualité et à des soins de santé abordables une priorité, en tant que droits fondamentaux.

• Lutte contre les inégalités : Mettre en place des politiques pour réduire les inégalités économiques et sociales, notamment par des programmes de protection sociale.

• Respect des droits au travail : Promouvoir des conditions de travail justes et équitables, avec une attention particulière aux droits des travailleurs, y compris ceux dans l'économie informelle.

4. Renforcement des mécanismes de protection des droits de l'homme :

• Création de commissions indépendantes : Mettre en place ou renforcer des commissions nationales des droits de l'homme indépendantes pour surveiller les violations et proposer des réformes.

• Ratification des traités internationaux : Encourager les États à ratifier et à mettre en oeuvre les conventions internationales relatives aux droits de l'homme.

• Formation et sensibilisation : Développer des programmes de formation sur les droits de l'homme pour les forces de l'ordre, les fonctionnaires et les éducateurs.

5. Lutte contre la corruption :

• Renforcement des lois anti-corruption : Adopter et appliquer des lois strictes contre la corruption, avec des sanctions dissuasives pour les contrevenants.

• Transparence des finances publiques : Mettre en place des systèmes pour assurer la transparence des dépenses publiques et réduire les risques de détournement de fonds.

• Protection des lanceurs d'alerte : Créer des mécanismes pour protéger les personnes qui dénoncent des actes de corruption.

Quant aux réformes des institutions vous conviendrez aussi avec moi l’administration centrafricaine est à l’agonie.

III Le défi de la souveraineté nationale et des relations

Internationales.

c’’est quoi la souveraineté ? Le dictionnaire nous dit que c’est le caractère d’un Etat qui n’est soumis à aucun autre Etat et c’est quoi la souveraineté nationale ? On nous dit qu’elle appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par voie du référendum qu’aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. Le suffrage peut-être direct ou indirect dans les conditions prévues par la constitution. Ou encore que l’on reconnaisse à l’Etat seule la légitimité de faire ses lois et de les mettre en pratique.

La souveraineté d’un Etat implique l’exclusivité de ses compétences législatives, exécutives et judiciaires. Concept qui signifie aussi l’Etat indépendant.

Or à l’heure actuelle la République Centrafricaine n’arrive pas à affirmer sa souveraineté nationale et établir des relations internationales stables et constructives.

Pour ce défis un travail doit se faire au niveau interne et niveau externe.

1- Au niveau interne l’état doit :

• Poursuivre l’effort de la stabilité politique par l’organisation des élections démocratique transparentes.

• Reformer le secteur de la sécurité en formant les forces de défense et de la sécurité.

Ces forces doivent être apolitique, professionnelles et capable de protéger l’intégrité territoriale.

• Contrôler les ressources naturelles en instaurant une gestion transparente dans l’exploitation pour garantir la souveraineté économique.

• Consulter les représentants du peuple dans la prise des grandes décisions qui engagent le pays.

1- Au niveau Externe

• Doit développer une politique étrangère proactive en maintenant un équilibre entre ses relations avec les puissances mondiales et ses partenaire africains.

• Renforcer ses relations ses voisins immédiats, notamment au sein de la communauté économique des états de l’Afrique centrale, pour traiter des problématiques transfrontaliers comme la sécurité, les réfugiés et le commerce.

• Etablir et poursuivre des collaborations avec l’ONU, l’Union africaine et d’autre organismes internationaux pour bénéficier du soutien technique, financier et sécuritaire.

IV Le défis économique et du développement

1. Stabilisation politique et sécuritaire

• Renforcement de la sécurité : La stabilité politique et la paix sont des prérequis pour la relance économique. Cela passe par la consolidation de la paix, le désarmement des groupes armés, et l'amélioration de la sécurité dans tout le pays pour attirer des investissements nationaux et internationaux.

• Renforcement de l'État de droit : Restaurer l'autorité de l'État et promouvoir une gouvernance transparente, ce qui inclut la lutte contre la corruption, la mise en place d'un système judiciaire solide, et la régulation efficace des marchés

2. Réhabilitation des infrastructures

• Infrastructures de transport : Nous avons un réseau de transport sous-développé. La réhabilitation des routes, des ponts, et la construction de nouvelles infrastructures sont essentielles pour améliorer la connectivité entre les zones rurales et les marchés urbains, facilitant ainsi le commerce.

• Énergie : Le développement du secteur de l'énergie est crucial. Investir dans des infrastructures pour l'électricité, notamment des énergies renouvelables (solaire,

hydroélectrique), aidera à relancer les industries et à fournir de l'électricité aux ménages.

hydroélectrique), aidera à relancer les industries et à fournir de l'électricité aux ménages. • Télécommunications : L'amélioration des infrastructures de communication, comme les réseaux téléphoniques et Internet, est importante pour stimuler les échanges commerciaux, l'éducation, et l'entrepreneuriat.

3. Agriculture et développement rural

4. Gestion durable des ressources naturelles

• Réforme du secteur minier : Notre pays possède d'importantes ressources naturelles, notamment des diamants et de l'or. La mise en place d'une gestion transparente et durable du secteur minier est nécessaire pour assurer que ces ressources bénéficient à l'ensemble du pays plutôt qu'à des intérêts particuliers. Cela peut inclure la formalisation du secteur artisanal et la lutte contre l'exploitation illégale.

• Protection de l’environnement : Assurer que l'exploitation des ressources naturelles respecte les normes environnementales et qu'elle est durable. Promouvoir également des politiques pour protéger les forêts et la biodiversité, qui sont des richesses importantes pour l’avenir du pays.

5. Renforcement du capital humain

• Éducation et formation : Investir dans l’éducation pour améliorer les compétences des jeunes et leur employabilité. Le développement des centres de formation professionnelle et des programmes éducatifs adaptés aux besoins du marché du travail est une priorité.

• Santé publique : Améliorer l'accès aux soins de santé et renforcer les infrastructures de santé, car une population en bonne santé est essentielle pour la productivité et la croissance économique.

6. Développement du secteur privé et soutien à l'entrepreneuriat

• Amélioration du climat des affaires : Simplifier les procédures administratives pour encourager la création d'entreprises, faciliter l'enregistrement des sociétés et promouvoir la protection des investissements privés.

• Incitations fiscales : Mettre en place des incitations fiscales pour attirer les investisseurs étrangers et encourager l’investissement local. Cela peut inclure des exonérations d'impôts temporaires pour les nouvelles entreprises ou les secteurs stratégiques comme l'agriculture et la transformation industrielle.

• Appui à l'entrepreneuriat : Créer des incubateurs d’entreprises, des centres d’innovation, et offrir un soutien technique et financier aux petites et moyennes entreprises (PME), qui sont essentielles pour diversifier l'économie et créer des emplois.

7. Diversification de l’économie

• Industries de transformation : Encourager le développement d'industries locales de transformation pour ajouter de la valeur aux produits primaires, tels que le café, le coton, les produits miniers et forestiers. Cela permettra de réduire la dépendance vis-à-vis des exportations de matières premières non transformées.

• Tourisme : La RCA dispose d’un potentiel touristique non exploité, notamment avec des parcs nationaux comme le parc de Dzanga-Sangha.

Le développement du secteur touristique pourrait créer des emplois et générer des revenus supplémentaires pour le pays.

8. Renforcement de la coopération internationale et intégration régionale

• Partenariats économiques internationaux : Nous devons renforcer ses relations avec les partenaires économiques internationaux (Banque mondiale, FMI, Union européenne, etc.) pour bénéficier de l'assistance financière et technique. Ces partenaires peuvent également aider à formuler des politiques de développement économiques à long terme.

• Intégration régionale : Nous devons renforcer ses échanges commerciaux avec les pays voisins et s'intégrer davantage dans les organisations régionales telles que la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) pour bénéficier des avantages du commerce régional.

9. Réformes fiscales et gestion des finances publiques

• Amélioration de la collecte des impôts : Il est essentiel de moderniser le système de collecte des impôts pour accroître les revenus de l'État, tout en évitant une fiscalité trop lourde qui pourrait décourager les investissements.

• Transparence budgétaire : Assurer une gestion transparente et responsable des finances publiques pour restaurer la confiance des citoyens et des partenaires financiers internationaux. Cela inclut la lutte contre la corruption et le détournement de fonds publics.

• Réduction de la dette : Travailler avec les institutions internationales pour alléger le fardeau de la dette et obtenir des financements à des conditions favorables pour des projets de développement.

10. Programmes d’aide sociale et de réduction de la pauvreté

• Soutien aux populations vulnérables : Mettre en place des programmes d’aide sociale pour les groupes vulnérables, tels que les déplacés internes, les femmes et les enfants affectés par les conflits. Cela inclut des programmes de protection sociale, d’assistance alimentaire, et de logement.

• Création d’emplois : Prioriser des projets à forte intensité de main-d'œuvre, comme les travaux publics (réhabilitation d'infrastructures), pour créer des emplois immédiats tout en améliorant les infrastructures nécessaires à la relance économique

11. Promotion de la paix et de la stabilité sociale

• Dialogue national et réconciliation : La réconciliation et la cohésion sociale sont essentielles pour éviter la résurgence des conflits. Des initiatives de paix, des dialogues nationaux et communautaires peuvent faciliter la stabilité, ce qui est fondamental pour la relance économique.

En combinant ces stratégies, nous pouvons poser les bases d'une relance économique durable qui profite à l'ensemble de la population. La priorité doit être donnée à la paix, à l'infrastructure, à l'agriculture et à la gouvernance pour favoriser un environnement propice à la croissance économique.

Certains vous diront que la République centrafricaine va connaitre une croissance en 2024 2,3%.

Mais laissez-moi vous dire que « le développement d’un pays ne se mesure pas seulement à la croissance de son Produit Intérieur brut (PIB)mais à l’amélioration de vie de ces citoyens ».

Pour finir, j’aimerais vous faire partager une réflexion qui dit qu’il y a une différence entre un « Homme politique et un Homme d’Etat »

L’homme politique c’est celui qui pense à garder le pouvoir sans résultat et un Homme d’Etat c’est celui pense à l’avenir de son pays et le bien être de ces concitoyens.


Pour moi le choix est clair Anicet George DOLOGUELE est un Homme d’Etat.


Je vous remercie


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