COMMUNIQUE DE PRESSE
Le 24 Novembre dernier, l’opération de mise à jour des listes électorales a été lancée. Dans un pays bien organisé, cette mise à jour est annuelle et se fait de manière automatique. En effet, il s’agit de sortir de la liste électorale tous les électeurs décédés et d’y inscrire tous les centrafricains qui viennent d’atteindre l’âge de voter, en prenant en compte leur lieu de résidence. De ce fait, le citoyen ne devrait même pas avoir à se déplacer puis que l’Administration publique, sur la base des différents registres à sa disposition, a l’obligation de procéder à une révision annuelle du fichier électoral.
Mais la République centrafricaine a cessé d’être un pays normal depuis longtemps et n’est même pas capable de financer la révision de ce fichier. C’est pour cette raison que des financements à minima ont été accordés par la communauté internationale à cet effet.
Chaque citoyen adulte a droit à une carte d’identité et une carte électorale. Il décide de voter ou non, suivant sa perception du scrutin ou les consignes reçues de sa formation politique. Ainsi, tous les électeurs qui épousent la sensibilité de l’Opposition démocratique connaissent la position du Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution du 30 Mars 2016 (BRDC 2016), qui est de ne prendre part à aucun scrutin tant que les conditions d’un processus électoral inclusif, transparent et crédible ne seront pas garanties.
Mais pour exercer le droit de voter ou de boycotter un vote, il faut être un électeur.
C’est pourquoi le bureau politique de l’Union pour le Renouveau Centrafricain (URCA) lance un vibrant appel à toutes les centrafricaines et à tous les centrafricains ayant atteint l’âge de voter et particulièrement à toutes les rénovatrices et à tous les rénovateurs, de se rendre massivement dans les centres d’inscription pour réclamer leur droit de disposer d’une carte électorale.