MESSAGE DE L’EQUIPE D'ANIMATION DU GROUPE DE SOUTIEN A ANICET GEORGES DOLOGUELE

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Chers compatriotes, chers amis,

En 2015, nous avions été traités de suffisants et beaucoup nous reprochaient de donner l’impression que nous nous n’avions besoin de personne pour gagner les élections et pour diriger le pays. Cette critique a été prise au sérieux, tant par le Bureau Politique que par le Président du Parti.

C’est dans ce sens que le Président AGD avait lancé, il y a un peu plus de 12 mois, l’initiative du rassemblement des leaders de l’Opposition démocratique, qui a abouti à la création en février 2020 de la COD-2020. L’URCA a animé cette plateforme politique pendant 6 mois et a contribué pour beaucoup à lui donner ses lettres de noblesse.

C’est également dans ce sens que nous avions répondu favorablement à l’offre du Président Fondateur du KNK qui, après l’invalidation de sa candidature à l’élection présidentielle par la Cour Constitutionnelle, avait souhaité soutenir celle du candidat de la COD-2020 le mieux placé en termes d’électorat. Malheureusement, nous étions loin d’imaginer qu’en donnant son accord pour que le KNK soutienne le candidat de l’URCA, le Président François BOZIZE YANGOUVONDA était déjà engagé dans un schéma de rébellion armée. Ainsi, nous avions été surpris par sa déclaration du 26 décembre, dans laquelle il annonçait son soutien à la CPC et appelait les Centrafricains à ne pas aller voter. Cet appel a implicitement mis fin au soutien qu’il avait annoncé quelques jours plus tôt au candidat AGD et a très certainement semé le trouble dans la tête de beaucoup de militants et sympathisants du KNK et influencé négativement leur vote

Le fait que certains membres de la CPC aient tout mis en œuvre pour empêcher le vote dans les préfectures de l’Ouham Péndé, de l’Ouham, de la Nana Mambéré, de la Ouaka, ainsi que dans plusieurs villes de l’Ombella-Mpoko et de la Lobaye, a lourdement pénalisé notre candidat. En effet, beaucoup de ces préfectures sont considérées comme ses principaux réservoirs de voix et il y aurait assurément réalisé d’excellents résultats au 1er tour.

L’accord électoral était donc mort avant d’avoir vu le jour, puisqu’aucun accord formel n’a finalement été signé. C’est ce qui explique le fait que, quand des voix s’étaient élevées pour nous demander de dénoncer l’accord électoral avec François BOZIZE, nous n’avions pas réagi car il était difficile de dénoncer quelque chose qui n’avait pas abouti. Le document hâtivement signé le 16 décembre et titré « Accord Politique », n’était simplement qu’un communiqué conjoint rédigé à l’issue de la rencontre de Bossangoa.

Malgré ce qui précède et qui a lourdement pénalisé notre cause, les Centrafricains nous ont fait confiance et, comme vous le savez désormais, 31 % de ceux qui ont pu voter ont choisi notre candidat à l’élection présidentielle. Les fraudes monumentales du régime, réalisées avec la complicité active de l’Autorité Nationale des Elections (ANE) et sous le parrainage de Mankeur NDIAYE, n’ont pas permis à TOUADERA de réaliser son « 1er tour KO », car il n’a obtenu que 43% et un second tour s’imposait. Il a donc fallu arracher cette victoire au premier tour en « sucrant » 10 points à notre candidat pour les attribuer à Touadera, au prix de quelques sacs banco de franc CFA que se sont partagés les nouveaux commissaires de l’ANE, au détriment de la volonté populaire.

Notre score a donc été ramené à 21 % pour faire passer TOUADERA au 1er tour.

Les nombreux recours –dont le nôtre- auprès de la Cour Constitutionnelle pour demander l’annulation de ce 1er tour, auraient pu permettre que cette Cour décide au minimum d’organiser un 2nd tour de l’élection présidentielle. Là encore, le schéma a, parait-il, été le même : re circulation de sacs banco, re pressions monstres et conjuguées de Mankeur NDIAYE et de TOUADERA.

Et voilà qu’une fois de plus, on impose un Président de la République aux Centrafricains, qui a prétendument été élu au 1er tour, mais qui ne totalise que 17 % du total des voix du corps électoral du pays. De ce fait, son illégitimité est tellement criarde que même les militants du MCU ont eu honte de manifester leur joie. Le hold up électoral est tellement grossier que, pour la première fois dans l’histoire des élections dans notre pays, aucun pays n’a félicité le gagnant une semaine après la proclamation du résultat définitif et aucun pays ni aucune Institution internationale ou sous régionale n’a pris acte du résultat. Tous ont décidé de « prendre note » de la décision de la Cour Constitutionnelle, expression toute nouvelle, qui semble avoir été choisie de manière consensuelle pour montrer comment le monde entier se bouche le nez devant cette puanteur électorale.

Comment TOUADERA pourra-t-il réussir à gouverner notre pays, sans aucune légitimité nationale et internationale ? Touadera voulait absolument un 2ème mandat au 1er tour et il l’a obtenu. Mais son premier rendez-vous est manifestement fixé avec ses anciens amis de la CPC. Il ne voulait pas entendre parler d’une concertation proposée par les démocrates, ses anciens complices lui imposeront la leur.

Nous à l’URCA, nous sommes sereins.

Notre Leader a imposé sa légitimité et sa grande popularité n’est plus à démontrer.

Nous sommes plus que jamais la seule alternative démocratique dans notre pays.

Nous demeurerons, comme d’habitude, des républicains déterminés, mais patients et vigilants dans la défense de la démocratie et des intérêts de nos populations.

Nous sommes URCA, nous sommes l’espoir du peuple centrafricain.

Nous vous sommes très reconnaissants pour votre soutien sans faille et pour votre confiance à toute épreuve. Nous ferons ce qu’il faut pour continuer à mériter cette confiance. Prenons ensemble date pour l’avenir.

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