Paoua : quand l’espérance parcourt 580 kilomètres
À près de 580 kilomètres de Bangui, au cœur du Nord-Ouest de la République centrafricaine, Paoua s’est levée pour accueillir Anicet-Georges Dologuélé.
Chef-lieu de la préfecture de l’Ouham-Pendé, cette grande ville, stratégique et incontournable dans le Grand Nord, porte encore les stigmates des crises successives.
Elle a beaucoup souffert. Elle attend beaucoup. Elle mérite, elle aussi, d’être reconstruite et dynamisée.
Pour le candidat de l’URCA, il était impensable de ne pas s’y rendre car Paoua compte. Paoua pèse. Paoua espère.
Dans cette région où l’agriculture est essentiellement vivrière, où l’élevage et la pêche demeurent traditionnels, Anicet-Georges Dologuélé est venu porter un message clair et concret. Dans le cadre de ses 25 engagements pour réparer la Centrafrique, ces filières vitales seront mécanisées, structurées, puis progressivement industrialisées, afin de créer de la valeur, de l’emploi, et d’ouvrir la voie à l’exportation. Pour Paoua et pour toute la région, il s’agit d’un véritable levier de développement économique durable.
Le message a été entendu. La rencontre a été forte. Les populations étaient nombreuses, attentives, touchées. Malgré les difficultés, malgré l’éloignement, malgré les contraintes logistiques, AGD est venu à leur rencontre. C’est cela un leader. C’est cela un combattant. C’est cela un homme qui veut réellement changer les conditions de vie de ses concitoyens.
Mais Paoua fut aussi le théâtre d’un geste hautement symbolique. Anicet-Georges Dologuélé a tenu à se recueillir sur les tombes des parents de l’Honorable Martin Ziguélé, Président du MLPC. Un acte de respect, d’élégance républicaine et de mémoire. Un message fort adressé à la Nation : la Centrafrique doit se reconstruire dans la dignité, la reconnaissance et la réconciliation.
AGD n’a pas les moyens de l’État. Il n’a ni avions officiels, ni cortèges dispendieux.
Mais il a l’essentiel : la constance, la proximité, et l’amour de la patrie.
Guidé par cette conviction profonde, il parcourt le pays, du Sud au Nord, de l’Est à l’Ouest, pour rappeler que la République Centrafricaine appartient à tous ses enfants, y compris ceux des régions longtemps oubliées.
À Paoua, la vague bleue s’est levée. À Paoua, l’espoir a repris souffle. Le 28 décembre 2025, le message est clair : un seul bulletin dans l’urne pour l’élection présidentielle : le numéro 7. Celui de l’alternance. Celui de la reconstruction. Celui de l’espoir retrouvé.
La Centrafrique avance. Et Paoua est debout.
Lydie Nzengou Koumat Guéret
Directrice Nationale Adjointe, Chargée de la Communication et des Médias