Monsieur le Président du parti : Union pour le Renouveau Centrafricain, URCA ;
Monsieur le Représentant du Ministère de l’Administration du Territoire
Messieurs les Présidents des Partis et Organisations Politiques ;
Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des Organisations internationales ;
Mesdames et Messieurs les membres fondateurs et membres du :
- Comité des sages,
- Comité National Politique ;
- Bureau Politique ;
Mesdames et Messieurs les Présidents des Fédérations locales et des différents pays étrangers ;
Mesdames et Messieurs les Présidents des Organisations Spécialisées ;
Vous tous, militants, Rénovatrices, Rénovateurs et Sympathisants ;
Mesdames, Messieurs.
C’est pour moi un grand plaisir que de m’adresser à vous ce matin pour vous souhaiter d’abord une cordiale bienvenue à l’occasion de la célébration de l’anniversaire de notre Parti politique « Union pour le Renouveau Centrafricain, URCA, créé il y’a dix ans déjà.
Cet évènement est l’aboutissement d’un travail collectif considérable entrepris depuis plusieurs mois, lorsque le Bureau Politique a décidé de commémorer l’éveil des consciences sur la nécessité de fédérer les énergies utiles à la renaissance de notre Patri que le Président Anicet Georges DOLOGUELE et d’autres compatriotes de toutes les diversités avaient initié dans un contexte politique des plus critiques.
Dès lors, plusieurs personnes et entités politiques ont participé d’une manière ou d’une autre à la réalisation de cet évènement ; et c’est pourquoi je voudrais saluer l’engagement des militants des Cellules, des Sous-Fédérations, des Fédérations, le Bureau Politique pour leur contribution inestimable. Je voudrais rendre un hommage particulier à nos militants venus des provinces qui ont fait le déplacement dans les conditions les plus éprouvantes pour participer à l’évènement d’aujourd’hui.
A nos sympathisants qui ont bravé les menaces et autres intimidations pour nous apporter toutes formes de contribution, j’exprime au nom du comité d’organisation, nos sincères remerciements et les sentiments de gratitude de notre Parti.
Monsieur le Président, vous avez certainement pour l’occasion, un message à l’endroit des militants et vos compatriotes dont certains, un peu comme les cinq des dix jeunes filles de l’évangile de Saint Mathieu qui attendaient les noces d’un conjoint aux fausses allures d’une arlésienne, ont déjà brulé leurs énergies dans les tourments politiques quotidiens que le poids des malheurs, l’amplitude des drames, et les règlements de comptes individuels ou autres formes de pressions les plus abjectes pourraient finir par émousser leur détermination.
A eux, Monsieur le Président, vous allez certainement expliquer aussi, du haut de votre expérience et de votre expertise, la marche ou plutôt la trajectoire politique dans la conquête du pouvoir, dans ce qu’elle a de plus complexe et de plus cynique et parfois de tragique, comme activité humaine.
Et, dans cette espèce de syllabus politique, il y’a un concept que vous allez inévitablement développer, parce qu’il est au cœur de cette problématique de résultat politique ; c’est la notion d’échec que je vous prierai de leur demander d’écrire entre des guillemets dans l’application circonvenue à notre contexte et notre propre expérience politique.
Ce mot, d’une inspiration étonnement mythique et effroyablement redoutable en politique pourrait être le vecteur de votre élément de langage dans l’exercice auquel vous allez vous livrer pour expliquer et rassurer nos compatriotes sur le pourquoi du comment de notre tribulation politique.
Et sans faire offense à votre intelligence, ce mot « échec » que je voudrais très humblement vous aider à développer à nos compatriotes n’est pas, dans mon premier entendement, l’antonyme de Réussite. Aussi, pour mieux le cerner, me suis-je inspirée d’une référence, un symbole de la résilience en politique ; François MITTERRAND.
Monsieur le Président, feu François MITTERRAND, homme d’État à résilience politique éprouvée s’il en est, écrivait ceci, dans son livre « Ma part de vérité », je cite : « Le succès (en politique, voudrait-il le dire), c’est d’aller d’échecs en échecs sans perdre son enthousiasme » ; fin de citation.
Appliquée à notre contexte politique et fort de notre propre expérience, vous allez expliquer aux Rénovatrices, Rénovateurs et à nos compatriotes que « lorsqu’il est la combinaison d’intrigues et de déni politique de la réalité, l’échec est davantage un motif d’espoir parce qu’il libère les énergies pour le combat de la réussite ».
Oui, Monsieur le Président, expliquer à nos militants et nos compatriotes que le chemin de la victoire dans notre conviction politique, est une sorte d’épopée entre anges et démons et que nous n’avons pas de raisons de désespérer, il est aussi la meilleure des manières de leur interpréter, les résultats apparents que nous avons obtenus en politique.
Et j’ajouterai enfin à titre personnel pour terminer que l’espérance d’une vie meilleure est possible dans ce projet que nous avons conçu pour notre peuple.
E lingbi ti Lekèrè
Nous pouvons réparer, traduisez !
Inch Allah
Bonne fête à tous