Politique de la ville, infrastructures

Réalisons des infrastructures

Partager sur Facebook Partager sur Twitter Partager sur Whatsapp Envoyer par email

Réalisons des infrastructures 

Développons les nouvelles technologies de l'information et de la communication pour favoriser le développement

Les infrastructures d’information et de télécommunication sont peu développées, dégradées et vétustes.

Elles ne permettent pas d’assurer la couverture du pays et ne répondent pas aux besoins de nos populations, tant au niveau des télécommunications, qu’à celui de l’audiovisuel et de l’informatique. On estime que 1 centrafricain sur 4 utilise le portable, tandis que le nombre d’utilisateurs d’internet n’est que de 4 habitants sur 100.

Il s’agit de l’un des plus faibles taux d’accès à internet au monde, la République Centrafricaine se classant parmi les derniers pays au monde dans ce domaine. Le très faible accès à l’électricité et le retard accusé dans le projet de liaison par fibre optique sont les principales causes de cette situation.

Nous réactiverons et ferons aboutir le projet CAB (Central African Backbone) d’interconnexion des réseaux de télécommunications des pays de la CEMAC par fibre optique.

Cette infrastructure d’accès international large bande faciliterait le développement et la vulgarisation d’internet et permettra la pénétration du mobile grâce à une baisse du prix de l’international. A travers le déploiement d’infrastructures basées sur la fibre optique, notre pays s’assurera d’une connectivité internationale, continentale et transfrontalière efficace et exhaustive à moindre coût que celle offerte par la connexion satellitaire.

L’accès aux nouvelles technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) est un facteur clé pour le développement et nous permettra de suppléer à l’insuffisance et à la fragilité des réseaux routiers et de sortir notre pays de son isolement physique, économique et culturel.

Ce désenclavement numérique favorisera également la démocratisation de l’information et la stimulation du développement économique et social.

Notre administration sera modernisée et le secteur privé travaillera dans un plus grand confort qu’actuellement, ayant accès à l’information en temps réel.

Compte tenu de l’enclavement de la République Centrafricaine, il est très important de suivre à distance et de manière instantanée les questions relatives à la sécurité, au transport des marchandises et des hommes, au commerce, à l’industrie au tourisme et dans tous les autres domaines de la vie du pays. Tout cela sera favorisé par le réseau national et international de la fibre optique que nous développerons en collaboration avec nos voisins. A travers le téléphone et internet, nous mettrons l’accent sur un certain nombre d’applications qui changeront la vie des populations et compenseront certaines de nos faiblesses :

 La vulgarisation des services financiers, qui représentent un service phare sur mobile, notamment pour le transfert entre comptes, le paiement des factures, le paiement dans les points de vente, les transferts et les retraits d’argent ;

 L’utilisation des applications en matière de développement rural intégré. Les agriculteurs pourront ainsi optimiser leur culture (sélection des graines, dates de semis, gestion de l’eau et des engrais), leurs récoltes (dates de récoltes) et leurs achats. Ils pourront également avoir accès au cours du marché de leurs produits et ajuster leur production en conséquence ;

 L’enseignement à distance, dans le domaine de l’éducation, qui va aider à combler nos besoins en enseignants, à diminuer le coût des ressources pédagogiques avec les manuels numériques et à proposer des formations à distance à tous les niveaux (des cours d’alphabétisation à l’enseignement supérieur) ;

 Dans le domaine de la santé, il sera possible de poser des diagnostics à distance (télédiagnostic) de surveiller les patients à risques (télésurveillance) d’interpréter des échographies et autres examens (télé radiologie par exemple). Nous pourrons ainsi compenser le peu de personnel médical dont dispose le pays et éviter aux médecins des déplacements non indispensables

Le développement de notre pays, qu’il soit socio-économique, industriel, ou culturel, est largement compromis par la faible disponibilité de l’énergie électrique. En effet, 96% de l’énergie utilisée par les ménages est le bois de chauffe. Seulement 3% de la population centrafricaine a accès à l’électricité, l’un des taux les plus faibles au monde. L’essentiel des capacités totales, soit 18,75 MW, est produit par les barrages hydroélectriques de Boali pour l’alimentation de la seule ville de Bangui.

Pourtant, la République Centrafricaine dispose d'une bonne base énergétique, notamment en combustibles ligneux, en hydroélectricité et en énergie solaire et de la biomasse. Le potentiel du pays en hydro électricité est estimé à au moins 600 MW. Mis en valeur, ce potentiel immense pourrait être largement suffisant pour satisfaire les besoins du pays sur une décennie. Nous mettrons une priorité absolue dans l’augmentation de l’offre en énergie électrique et sa distribution équilibrée à travers tout le pays. Une véritable politique énergétique sera élaborée et mise en œuvre par le Gouvernement, qui organisera le cadre légal et environnemental du secteur.

La loi libéralisant le secteur sera mise en application, notamment avec la privatisation de l’ENERCA. L’énergie électrique sera donc exclusivement produite et distribuée par des entreprises privées, mais sous le contrôle vigilant de l’Etat qui gardera toutefois une part minoritaire dans le capital de cette société stratégique pour l’intérêt public. Dans le domaine de l’énergie solaire, nous augmenterons très rapidement l’offre des grandes villes (Bangui, Berberati, Bouar, Bossangoa, Bambari, Bangassou, Mbaiki, Bria etc.) :

 Par un projet pilote de 100MW en périphérie de Bangui ;

 Par des fermes solaires d’une capacité comprise entre 2 MW et 10 MW dans les villes de provinces ;

 Par des panneaux photovoltaïques sur les bâtiments publics, les centres de santé et les écoles ;

 Par des lampadaires solaires sur les voies publiques. L’implantation des générateurs photovoltaïques apportera à chaque famille quelques dizaines de watts pour s’éclairer, utiliser un réfrigérateur, un ordinateur, un téléviseur et des ventilateurs. Le concept de « villages solaires » sera implémenté et vulgarisé. Il permettra aux communautés villageoises de disposer de l’énergie à faible coût pour leurs usages quotidiens.

Les villages solaires contribueront également à inverser le phénomène de désertification engendré et amplifié par l’utilisation exclusive du bois de chauffe. La vulgarisation de l’énergie solaire favorisera la création d’une série de métiers liés à la maintenance des équipements y relatifs. Elle contribuera ainsi à la création de milliers de très petites entreprises (TPE) dans le domaine et constituera un débouché pour l’emploi des jeunes.

Dotons notre Pays d'un réseau routier de qualité

Le réseau routier Centrafricain est constitué de 24 492 km de routes, dont 15 265 km de pistes rurales, 3 909 km de routes régionales, et 5 318 km de routes nationales. De ce réseau, à peine 650 km de routes sont bitumées et en mauvais état, tandis que tout le reste est dégradé à plus de 80%, avec des pistes rurales impraticables. La dégradation saisonnière est un handicap sérieux pour le transport et restreint les échanges entre la capitale et la province. Plusieurs ouvrages d’art sont dans un état critique et nécessitent une intervention rapide pour éviter une coupure de la route qui peut avoir des impacts économiques et sociaux importants. Pourtant, le système de transport est fortement dominé par la route qui assure entre 80% et 90% du transport de marchandises et près de 95% du transport de personnes. Nous nous emploierons à doter notre pays d’un réseau routier moderne, avec un système d’entretien durable. Dans ce sens :

 Nous construirons ou réhabiliterons 5.000 km de routes nationales et régionales revêtues, dont l’axe stratégique Bangui-Beloko et les voies d’exportations de nos produits, qui nous relient à chacun des 6 pays voisins. Il nous faudra nécessairement relier par une route bitumée les villes frontières de Garoua Boulaï et/ou de Bertoua au Cameroun, de Moundou au Tchad, de Bétou au Congo, de Zongo et Mobaye (par ponts) en République Démocratique du Congo, de Jubu au Soudan du Sud et de Nyala au Soudan.

 L’axe routier stratégique qui relie Bangui à la frontière camerounaise sera confié en BOT à un opérateur qui s’engagera à construire, à entretenir et à exploiter une route à péage de 2+2 à chaussée séparée ;

 Nous construirons un port sec grâce à un financement de type Build Operate and Transfer (BOT) à l’entrée de la ville de Bangui (PK 26), sur l’axe Bangui-Douala ;

 Nous réhabiliterons l’ensemble des routes en terre ainsi que des pistes rurales. Un système de péage sera institué pour permettre leur entretien ;

 Les routes interurbaines, qui permettent le désenclavement intérieur du pays bénéficieront d’un système d’entretien strict et pérenne, pour être opérationnelles toute l’année. Les collectivités locales seront chargées de l’entretien des pistes rurales, avec un financement adapté. Le fond d’entretien routier sera restructuré et doté de ressources pérennes pour jouer pleinement son rôle ;

 Nous mettrons en place un mécanisme de mobilisation des ressources tant nationales qu’internationales en favorisant le Partenariat Public et Privé (PPP) et négocierons avec tous les partenaires multilatéraux au développement et les opérateurs économiques des schémas de financement de nouvelles infrastructures routières. 

Faites un don pour changer la Centrafrique !

Chaque don compte, quel que soit son montant. Nous avons besoin de votre soutien pour réussir ensemble la transformation du pays.